A la suite de la sortie du nouvel album, la rédac’ a choisi les trois meilleures chansons de l’album, qui sont non seulement les trois meilleurs compos, mais aussi les plus représentatives de l’évolution du groupe.
Rappelons, tout d’abord la playlist:
- 01. WE KNOW
- 02. Emergency
- 03. 미친 폼 (Crazy Form)
- 04. ARRIBA
- 05. Silver Light
- 06. Crescent Part.2
- 07. 꿈날 (Dreamy Day)
- 08. MATZ (HONGJOONG, SEONGHWA)
- 09. IT’s You (YEOSANG, SAN, WOOYOUNG)
- 10. Youth (YUNHO, MINGI)
- 11. Everything (JONGHO)
- 12. FIN: WILL
Un Top 3 aux tempos tous différents
La première place: ‘Silver Light’
Cette chanson a clairement une place à part, non pas uniquement dans cet album, mais au sein du paysage musical du groupe, dans la mesure où elle se distingue entièrement de la fougue habituelle de la signature ATEEZ. Sa grande force est de marier le style Cyperpunk, genre musical à part entière qui est partiellement relayé dans la musique du même nom, Cyberpunk, que l’on retrouve sur l’opus d’une précédente sortie. Contrairement aux apparences – en cela émane d’une fanatique et connoisseuse de la musique Cyberpunk – ‘Silver Light’ appartient bien plus au genre que ‘Cyberpunk’ elle-même, qui n’en reprend que partiellement le style. Les notes synth sont oniriques, perçantes, envoûtantes. Il s’agit très certainement de la chanson la plus réussie du groupe, avant ‘Halazia’.
La deuxième place : ‘Crescent Part 2’
On reste dans le thème avec Crescent 2, l’interlude de l’album qui est bien plus qu’un simple étalement de sonorités d’oiseaux pour la débuter. Il s’agit dune tentative ambient mid-tempo aux allures post-apocalyptiques et d’une réussite cinématographique étonnante. L’orchestre lui octroie son aspect mystérieux, atemporel et difficile à définir tant sur le plan de signification que sur sa nature au sein de l’album, si ce n’est la transition vers un nouveau ATEEZ.
La troisième place: ‘Emergency’
Il a été plus difficile que prévu de choisir une troisième chanson comme clôture de ce top. Mais, il faut bien avouer que les inspirations orientales de ce morceau ont grandement contribué à son unicité. Il s’agit d’un titre original, animé par un rythme effréné, et surtout un zeste destructuré qui ne l’est pourtant pas. Contrairement à certains anciens morceaux d’ATEEZ, l’oreille ne se noie pas dans un brouhaha de rythmes après 3 minutes d’écoute. Bien au contraire. Chacune des parties de la chanson ne fait que confirmer la solidité de la précédente, avec confiance et brio.
Blender Bookmagazine 